Premières heures

Publié le par Tessa

Ma première rencontre avec la Guadeloupe; c'est bien sûr l'aéroport et son incroyable organisation: un seul tapis pour les centaines de bagages de deux avions. Centaines, voire plus, car les antillais voyagent aussi chargés que moi!

 

Des cartons entiers défilent, ficelés comme du rosbif pour éviter les débordements: c'est à peu près tout ce que j'aperçois, car évidemment chaque antillais réquisitionne au minimum deux chariots, et bientôt une forteresse métallique entoure le tapis. Loïc fait un véritable parcours du combattant pour accéder aux valises, enjambant les chariots, contournant les enfants couleur cacao, bousculant les voluptueuses mama aux couleurs éclatantes. Et finalement, nous voilà dans le taxi!

 

Je regarde défiler la nature luxuriante, des bougainvillées écarlates, des maisons aux tuiles roses, avec des balustrades où j'aperçois des hamacs osciller sous le poids de corps hâlés. Hmm, et cette chaleur qui enveloppe comme une couette chaude, bienveillante et reposante... Juste assez chaude pour nous inviter à pénétrer l'eau turquoise du lagon, dès notre arrivée: l'eau a la température d'un bain, on y glisse sans frisson, on se laisse happer par le bleu, on regarde les palmiers bercés par le vent.

 

Et toutes les inquiétudes s'envolent...

 

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